Bon c'est fini .
Je ne sais plus exactement pourquoi, je me disais qu'il 'fallait tenir jusqu'au voyage' . Ca s'est terminé après, d'une manière dégueu mais le voyage a été pour moi un quasi nirvana.
J'esplique
L'ascenseur émotionnel de chaque jour de séparation où , tant qu'on était ensemble, tout était nickel pour le mieux et dès qu'on repartait chacun de notre coté, s'en suivait pour moi une petite descente dans le rappel de la solitude et pour Elle un phénomène de 'je ne sais pas' qui l'incitait systématiquement à me pourrir par messagerie. Visiblement son moral et sa sociabilité ne remontent que quand elle va boire (beaucoup) chez sa copine Mat. Où elle ne manquait pas de me demander de venir pour se montrer affectueuse et amoureuse devant tout le monde .
Pendant le voyage, pas de 'séparation' du coup, moins d'ascenseur émotionnel sauf quand elle était grave soule. J'ai passé cinq jours de quasi nirvana avec une femme qui était affectueuse et avec qui nous avions cette connivence, cette complicité, ce délire qui me faisait espérer pour de longues années. D'autant plus qu'elle m'annonçait comme celui qu'elle laisserait 'entrer dans sa vie'. Retour à Nouméa, je l'ai laissée chez elle, jamais pu la revoir. Elle a mis 3 jours à se monter le bourrichon et a fini par me jeter par messagerie (même pas le minimum syndical de respect).
Bref, j'y ai cru , j'en ai rêvé, pas cru que c'était possible, c'est arrivé , j'ai goûté et pis c'est fini .
Il est possible de s'entendre comme ça avec une femme . Ca m'a tellement fait halluciner que je commençait à espérer loin . Mais non, très bref. La dame ne veut pas d'aide, ne tolère rien et à peur de tout se qui pourrait échapper à son contrôle.
Et elle passe très souvent de totalement coincée à totalement lachée en étant totalement saoûle. Là, on apprend tout et son contraire et la violence du lachage m'est difficile à supporter.
Bref, il semble que ça soit fini .
Pour une fois que je me disait que le physique pouvait être ignoré.
L'après-midi dans la piscine de l'hotel avec le matelas gonflable restera un moment d'intense satisfaction émotionnelle.
Je le note pour ne jamais oublier ce que j'ai ressenti.

  posté par obi à 02:59 dans Perso   

Il se passe des choses sur ce site, mais une bonne partie est en accès restreint .
Je suis en train de capter que ce n'est pas forcément top, même si tout le monde s'en fout.
Du coup, voilà , je poste un truc 'open' : Suis toujours vivant et ce site marche toujours aussi bien .
Bibi trop fier !

Dès fois, il y a des surprises dans la vie .
Jusqu'ici, elles avaient presque toutes été mauvaises.
Ben, là, surprise de surprise O.o
Je lutte contre moi-même pour ne pas me persuader que c'est encore un autre champ de mines et laisser une chance à la vie (cette salope).
Disons qu'à ce moment , il y a un rai de lumière dans la grotte et que je ne sais pas comment l'aborder.

Les dents serrées, la langue collée au palais , mal dans la nuque.... combien de temps ça fait que c'est comme ça ? Vingt ans ? plus ?
Pourtant , rarement mais il est arrivé que j'arrive à 'défaire' ça . Et ça faisait un bien fou. Généralement dans les situations de crises psychologiques. C'est situations où j'arrive au bout et je m'aperçois qu'il n'est pas possible de continuer comme ça. Arrive alors le long processus de démontage de l'édifice psychologique pour trouver quelle partie sème la zizanie. Ni simple ni sympathique à vivre. Par ailleurs , il semble que certaines parties du modèle interagissent et se 'contaminent'. Avant de remonter , il faut bien vérifier chacune pour savoir si on peut la réintégrer ou (essayer de) l'oublier complètement.
Et, donc, là, qu'est-ce qui fait que je colle la langue au plafond déjà, alors que je commence à peine et que je dors plus de neuf heures par nuit ?

La foi , c'est croire dans un doute pour qu'il protège des réalités .
F. Dard .